top of page
Rechercher

FESTIVAL NIUMI BADIYA


CONTEXTE Au Sénégal, les efforts étatiques ont été très tôt portés sur le renforcement des fondements culturels pour servir de garantie à la construction d’une nation forte, unie et indivisible et la Constitution l’a énoncé dans son préam bule qui dit : « Le peuple du Sénégal souverain, profondément attaché à ses valeurs culturelles fondamentales qui constituent le ciment de l’unité nationale… ». Une telle orientation culturelle répond à une logique qui trouve ses arguments dans « les profonds mouvements de brassages culturels constatés dans tout le territoire sénéga lais [et qui] font qu’il est possible d’y vivre ensemble dans la concorde et la paix, en respectant et en exaltant le principe de tolérance, de dialogue et le respect de la diversité des expressions culturelles des communautés ». Mais à la pratique, nous constatons que les comportements d’aujourd’hui ne collent plus aux valeurs positives. Notre crise de civilisation est-elle due à notre incapacité de surmonter une ou des rencontres de civi lisation en cette époque de mondialisation, au risque de devoir disparaître à tous points de vue, de perdre notre identité, ou ne s’agit-il que d’une perturbation temporaire, aussi globale et profonde qu’elle soit ? En d’autres termes, notre crise de civilisation, comme se l’ est demandé M. Théodore Ndiaye, Président de l’Association Présence Chrétienne, lors du 3ème Festival Mondial des Arts nègres de 2010, « est-elle due à une pauvreté anthropologique au sens de carence d’humanité qui nous appelle à disparaître, ou est-elle due à une pauvreté anthropologique au sens où la crise nous aurait atteint dans notre être profond à tra vers nos comportements, mais sans pouvoir nous enlever le dynamisme propre qui nous remettra debout » ?
CONTEXTE Au Sénégal, les efforts étatiques ont été très tôt portés sur le renforcement des fondements culturels pour servir de garantie à la construction d’une nation forte, unie et indivisible et la Constitution l’a énoncé dans son préam bule qui dit : « Le peuple du Sénégal souverain, profondément attaché à ses valeurs culturelles fondamentales qui constituent le ciment de l’unité nationale… ». Une telle orientation culturelle répond à une logique qui trouve ses arguments dans « les profonds mouvements de brassages culturels constatés dans tout le territoire sénéga lais [et qui] font qu’il est possible d’y vivre ensemble dans la concorde et la paix, en respectant et en exaltant le principe de tolérance, de dialogue et le respect de la diversité des expressions culturelles des communautés ». Mais à la pratique, nous constatons que les comportements d’aujourd’hui ne collent plus aux valeurs positives. Notre crise de civilisation est-elle due à notre incapacité de surmonter une ou des rencontres de civi lisation en cette époque de mondialisation, au risque de devoir disparaître à tous points de vue, de perdre notre identité, ou ne s’agit-il que d’une perturbation temporaire, aussi globale et profonde qu’elle soit ? En d’autres termes, notre crise de civilisation, comme se l’ est demandé M. Théodore Ndiaye, Président de l’Association Présence Chrétienne, lors du 3ème Festival Mondial des Arts nègres de 2010, « est-elle due à une pauvreté anthropologique au sens de carence d’humanité qui nous appelle à disparaître, ou est-elle due à une pauvreté anthropologique au sens où la crise nous aurait atteint dans notre être profond à tra vers nos comportements, mais sans pouvoir nous enlever le dynamisme propre qui nous remettra debout » ?

pour plus d'information, lire le DOCUMENT TDR NIUMI BADYA 2025



 
 
 

Comments


©2021 par Centre d'interprétation du Delta du Saloum

bottom of page